Think Global, Act local...
L’année 2020 est très spécifique sur les marchés actions avec le comportement des composantes secteurs (technologie, banques etc.) ou facteurs (Value, Growth, Momentum...) poussés au-delà de ce que l’on avait l’habitude de connaître.
Les points d’accélération inattendus (deuxième vague de pandémie) ou planifiés (élections US) voire planifiés mais inattendus (Brexit) ont des impacts spécifiques sur chaque société cotée que les gérants ré évaluent en permanence lors de leurs rencontres avec les managements et les analystes spécialisés. La deuxième vague de la pandémie ainsi que l’évolution probable vers une fiscalité plus lourde et le retour des politiques budgétaires coordonnées avec le soutien des banques centrales seront des accélérateurs à impact global pour les marchés. L’investissement vers l’industrie, les infrastructures, avec un ciblage plus respectueux de l’environnement sont prévisibles. Et la digitalisation de l’économie et l’automation devraient encore s’accélérer comme on a pu le constater au premier semestre.
L’environnement de taux bas et les perturbations économiques favorisent des restructurations industrielles (OPA etc.) qui animent la côte générant des arbitrages d’actifs de toute nature qui peuvent créer des redécouvertes. Les gagnants, quelle que soit leur taille, ne prendront pas tout mais ils continueront de concentrer l’attention des investisseurs et leurs poids respectifs dans nos univers de titres progressera. Leur capacité à se développer de manière pérenne, dans le respect des parties prenantes et de l’environnement, répond à nos critères de sélection privilégiés sur tous les fonds actions.
L’adaptation des portefeuilles actions dans ces périodes est forte comme en témoigne l’intensité des arbitrages titres réalisés en Mars, Avril et Mai. Concernant les fonds purs actions, un volant de liquidités entre 5% et 10% vise à ne pas avoir à déformer la stratégie de stock picking (équilibre entre potentiel et qualité-risque) en fonction des mouvements de passif tout en continuant à pouvoir saisir les opportunités.
L’éventualité d’une phase de contestation des résultats électoraux très serrés pourrait provoquer une hausse de la volatilité à court terme. Nos investissements sont conditionnés à la capacité de l’Administration américaine à lancer un nouveau plan de relance. ll nous semble cependant contreproductif qu’un candidat sacrifie la dynamique de relance au nom d’un clivage politique, aussi exacerbé soit-il dans les propos de campagne.
Achevé de rédiger le 5 novembre 2020