There Is No Alternative ou TINA et les banques centrales contre le Virus et la science
Une des nombreuses activité des gérants est de scruter les décisions des banques centrales et les spécialistes stock picking n’y échappent pas.
Ce n’est pas vital pour mieux comprendre le business model d’une société ou la solidité de son bilan mais indispensable pour identifier si l’on va rentrer dans une phase de hausse de marché sans discernement où le travail de sélection délivre moins de puissance que l’effet d’allocation. C’est TINA (There Is No Alternative). Traduction : les rendements obligataires peu risqués sont si bas qu’ils incitent à aller sur le risque action... En un mot il y reste un espoir de gain malgré le risque.
Avec la Covid-19 les banques centrales sont intervenues en force et les politiques budgétaires des états ont ajusté leur plan de relance.
TINA a pris une nouvelle dimension.
Les acteurs des marchés ont toujours su distinguer les valeurs de qualité mais même dans cet environnement profitable aux actions et malgré l’action des banques centrales, rien n’écrasent les volatilités car l’incertitude subsiste ; une communication scientifique divergente qui sème le doute, le tout exacerbé par l’excès d’information. Les valorisations élevées des gagnants et leurs poids dans les marchés participent à cette perception du risque.
Dans ces marches compliqués, Le stock picking ou sélection de titres, affirme son efficacité.
Comme le disait Warren Buffet, « C’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent nus. »
A l’heure où certains bilans nous enseignent qu’en Europe 71 % des fonds en gestion active n’ont pas battu leur indice en 2019, 68% des fonds des gestions de stock picking de CM AM battent leurs indices depuis le début d’année (17 fonds sur 25).
Achevé de rédiger le 30 septembre 2020